Il était une fois
En marchant dans tes pas je me suis surprise à rêver. J'ai raccroché quelques cordes à ma vieille guitare. J'ai voulu suspendre mes rêves à ta réalité. Douce illusion. Peindre les rues aux rayons du soleil, éteindre les nuits. Suivre tes regards qui repoussent les ombres. Je croyais. Ces matins aux odeurs d'éternité. Je sens ta main dans ce monde de fumée. Mais le soleil est blanc comme la mort. L'image de ton sourire s'est figée. Il faut redescendre de l'aurore, et briser les miroirs. L'automne est peut-être la seule vérité. Les feuilles ne cesseront jamais de tomber. J'ai ton rire au creux du coeur, c'est tout ce qu'il reste des rêves. Te regarder encore, toi l'étoile aux cheveux d'or, toi la fée que porte la lune. Toi qui était mon ici et mon ailleurs. Le rêve d'un monde en couleurs.